Originaire de Hadramout, il est né à Aden où il a grandi et appris le Coran. Il est ensuite parti avec le premier groupe pour apprendre la science dans le nord du Yémen, quelques temps avant la réunification (entre le nord et le sud) du Yémen, en compagnie de son petit frère, le noble Cheikh AbdurRahman.  Il a donc étudié auprès des savants de Ta’iz dans les matières utilitaires puis il s’est installé à Dammaj auprès du réformateur du prêche au Yémen, notre Cheikh Moqbil (Ibn Hadi Al Wadi’i), qu’Allah lui fasse miséricorde.

 

Là-bas, il a étanché sa soif (de savoir), s’est adonné aux sciences et s’est également démarqué par sa vigueur dans l’adoration et l’ascétisme. Lors de son voyage pour le pèlerinage de l’an 1410 de l’hégire, il a rencontré le grand savant Al Albani qui accomplissait son dernier pèlerinage cette année là, qu’Allah lui fasse miséricorde. Il était constant dans le prêche durant son séjour à Dammaj et s’occupait par l’acquisition (de la science) et le prêche.

 

Il a ensuite décidé de voyager pour la recherche (de la science) vers le pays de la science et des savants, le pays des deux villes saintes, le royaume de l’Islam, l’Arabie Saoudite. Il a commencé par se rendre à la Mecque et Médine où il a étudié les sciences utilitaires, comme les fondements, la grammaire, le comportement et la terminologie du hadith.

Il s’est ensuite installé à ‘Ounayza et s’est accroché à l’imam de la jurisprudence et des jurisconsultes, notre Cheikh (Muhammad Ibn Salih) Al ‘Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, qui lui a accordé une attention particulière et l’a honoré. Il lisait même certains livres avec le Cheikh en cours particulier.

 

Durant cette période, il a pris (la science) de certains élèves du Cheikh de nos machaikh, (AbdurRahman Ibn Nassir) ibn As-Si’di, qu’Allah lui fasse miséricorde, comme notre cheikh ‘Abdullah Al Falih et d’autres.

Il est ensuite retourné à la Mecque et a pris (la science) de plusieurs de nos savants, parmi eux : notre Cheikh, le Cheikh de nos machaikh, Muhammad Ibn Abdillah As-Sawmali, notre Cheikh At-Tayyib Ach-Chanqity, notre Cheikh Al-Khadir Ach-Chanqity, notre Cheikh Muhammad Salih Al habib At-Toumboukti, notre Cheikh As-Soubail, l’imam de la mosquée sacrée de la Mecque, notre Cheikh Abdullah Al Bassam.

 

Il a étudié auprès de tous et n’était pas seulement de passage. Je n’ai pas mentionné les noms de ceux auprès qui il n’a pas longuement étudié ainsi que ceux avec lesquels il a participé à certaines assises, et parmi les plus connus d’entre eux : Cheikh Al Islam (AbdulAziz) Ibn Baz et notre Cheikh (Muhammad Ibn AbdilWahhab) Al Banna.

Il a également étudié avec notre Cheikh (AbdulMohsin) Al Abbad lors de son premier séjour à Médine ainsi qu’avec notre Cheikh Muhammad Aman Al Jami. Il a également pris de notre Cheikh Rabi’ (Ibn Hadi Al Madkhali) et de notre Cheikh Obayd (Al Jabiri).

 

Notre cheikh Moqbil lui a ensuite recommandé (d’ouvrir) Dar Al Hadith de Shihr, lieu de naissance de ses ancêtres de la famille de Naji ‘Ali Ibn Bourayk. Ils se relayaient là-bas avec son frère, le noble cheikh AbdurRahman, jusqu’à y rester seul du vivant de notre Cheikh (Moqbil).

 

Il a une tazkiya et une grande recommandation de notre Cheikh Moqbil et il a également des recommandations, des tazkiyas et des ijazas scientifiques des plus grands savants et machaikh. Il ne cesse d’étudier, d’enseigner, de prêcher faisant preuve d’humilité et d’amour envers ses frères qui l’aiment également, qu’Allah le préserve.

J’ai écrit cela sans qu’il ne le sache et sans son autorisation. Il y a encore beaucoup de choses à mentionner sur son parcours ainsi que sur ses machaikh et les sciences qu’il a apprises et étudiées. Il y en a même certaines parmi celles-ci qu’il n’a pas encore enseignées.

 

Malgré ma bonne connaissance, je ne connais pas un Cheikh au Yémen parmi les gens de la Sunna ayant la connaissance d’autant de matières et ayant rassemblé autant de matières que lui. Sa grande modestie fait que certains qui ne connaissent pas sa valeur ne lui accordent pas d’attention mais cela ne lui nuit en rien. J’écris cela sans exagération, ni excès, qu’Allah le rende bénéfique.

 

Je considère que je suis de ceux qui connaissent le mieux sa biographie, de ce fait, j’ai vu qu’il faisait partie des droits de ses élèves sur moi que j’écrive cela pour qu’ils sachent de qui ils prennent la science.

 

 

Écrit par le Cheikh Hani Ibn Bourayk

Le 10 de Dhou-l-Qi’da 1434 correspondant au 16 septembre 2013

Traduit et publié par daralhadith-sh.com

 

Source : http://www.sahab.net/forums/index.php?showtopic=140614